… les documents officiels indispensables !

Le départ est proche, bientôt la liberté et la découverte… Oui mais doucement, avant ça il y a un peu de paperasse à remplir !

Le passeport… « grand voyageur » !

En ce qui concerne les documents officiels à se procurer absolument avant de partir, évidemment on pense tous avant tout au passeport. Même si vous en avez déjà un, il est peut-être nécessaire de le renouveler.

La durée de validité

C’est d’abord une question de durée de validité : la plupart des pays exigent un passeport valable encore au moins 6 mois après la fin du séjour sur leur sol, il faut donc bien calculer son coup.

La place

C’est ensuite, tout bêtement, une question de place : rien n’interdit d’avoir les tampons de différents pays sur une même page du passeport (et ça donne parfois des belles pages collector !), mais certains Etats tiennent absolument à ce que leur tampon soit apposé sur une page toute neuve rien que pour eux… Il faut aussi compter avec les visas, qui, collés dans le passeport, occupent forcément une page complète. Bref, ça serait dommage de se retrouver au milieu du voyage avec un passeport full !

Le passeport « grand voyageur »

Quitte à demander un nouveau passeport, il est possible d’en profiter pour demander à la préfecture un passeport « grand voyageur », c’est-à-dire avec plus de pages qu’un passeport classique. C’est la seule différence mais qui peut s’avérer importante si tu passes beaucoup de frontières (ce qui peut être le cas en Amérique du Sud).

Pour l’obtenir il suffit de joindre à sa demande un courrier de quelques lignes expliquant les raisons de la demande (un blabla pour dire « je pars un an et je vais traverser une quinzaine de pays ») et ça ne coûte pas plus cher.

Et puis c’est cool de se dire qu’on a un passeport « grand voyageur » 😉

Le permis de conduire international

Il faut aussi penser au permis de conduire, doublé d’un permis international, qui est nécessaire dans certains pays. Il s’obtient gratuitement et en quelques semaines auprès de la préfecture. Il faudra obligatoirement emporter les deux, le permis international n’est valable qu’en accompagnement du permis national. Ce qui est utile aussi c’est de faire valider son permis B pour la conduite du scooter (selon la date d’obtention du permis, cela suppose ou non une journée de formation), pour être certain d’être autorisé à conduire un deux roues dans tous les pays ; on a pu constater qu’au Chili (en tout cas sur l’Ile de Pâques), les loueurs sont vigilants sur ce point.

Les visas

Mais le grand moment, dans un monde plein de frontières, c’est celui de la demande des visas ! Alors pour les européens la question est assez simple pour les pays d’Amérique du Sud, qui en quasi-totalité acceptent les voyageurs sans visa pour des séjours de trois mois maximum en général (en Bolivie c’est plus variable, selon les cas à l’entrée le séjour est autorisé pour 30 ou 60 jours, mais le principe d’une exemption de visa est là).

En Asie par contre, il faudra un visa à peu près partout… Et ça sera plus ou moins compliqué selon les pays ! On vous donne nos conseils pays par pays, sachant qu’on est parti par la Russie, avant de traverser la Mongolie pour arriver en Chine, puis dans le sud-est asiatique.

Russie (octobre 2015) : ce visa, l’un des plus pénibles à obtenir, on l’a demandé depuis la France avant le départ. Rien d’insurmontable, mais pas mal de paperasserie en perspective ; en fait l’essentiel est de justifier (au moins en apparence) de son programme pour chaque jour. Donc, à mettre dans son dossier :

  • Les réservations d’hôtel (annulables ça passe très bien…) pour l’ensemble du séjour
  • Une « invitation », c’est-à-dire un papier plus ou moins officiel à demander à son premier hôtel, qui confirme qu’on y a réservé (les hôtels ont l’habitude, ils l’envoient par mail très rapidement)
  • Un « programme touristique » à rédiger soi-même, qui consiste à dire jour par jour dans quelle ville on compte être et ce qu’on à l’intention de faire / visiter. Oui, sérieux… C’est obligatoire dès lors qu’on reste plus de 15 jours
  • Billet d’avion aller et retour (finalement l’aller-retour pour nous était au même prix que l’aller simple)
  • attestation d’assurance rapatriement en original
  • et bien sur formulaire, photos…
  • outre un paiement de 35 euros

Il nous a fallu plusieurs passages à l’ambassade pour que notre dossier soit complet (la première fois on n’était pas au courant pour le programme touristique, la deuxième ils nous avaient perdu notre attestation d’assurance, la troisième était la bonne), mais on a fini par réussir.

Pour plus d’info, le site de l’ambassade de Russie : http://ambassade-de-russie.fr/index.php/fr/informations-consulaires/visas

Mongolie (novembre 2015) : sur ce coup là on ne peut pas vous aider, on a eu la chance de passer en plein dans la période de deux ans au cours de laquelle la Mongolie avait adopté une exemption de visa pour les européens. Mais ça, c’était avant…

Chine (décembre 2015) : l’autre grand moment de tout demandeur de visa ! Après beaucoup d’hésitations on a décidé de ne pas le demander depuis la France et de se garder ces réjouissances pour la suite, et c’est donc depuis Oulan-Bator, en Mongolie, qu’on a demandé notre visa pour la Chine. On y a consacré un post complet qu’on invite ceux qui sont intéressés à consulter. Mais on ne fait pas durer inutilement le suspens : on a eu notre visa de deux mois, et sans aucune difficulté !

Vietnam (janvier 2016) : c’est l’autre visa qu’on avait demandé depuis la France avant de partir. Plus simple (formulaire, photo, et c’est tout), mais plus cher (le prix varie selon le nombre d’entrée et selon la durée de séjour : 1 ou 3 mois). On avait pris un visa de trois mois pour avoir de la marge vu qu’on ne savait pas vraiment quand on allait arriver. NB : désormais il y a une exemption de visa pour les très courts séjours (moins de 15 jours). Le site de l’ambassade du Vietnam : http://ambassade-vietnam.com/index.php/fr/demarches-consulaires/visas-touristiques

Birmanie (février 2016) : simplissime, le visa s’obtient sur internet, c’est un formulaire électronique à remplir avec une photo à scanner. Il coûte 50 euros. On reçoit le e-visa en 1 ou 2 jours par mail. Dessus il est écrit qu’on doit pouvoir justifier d’un vol de sortie du pays, mais en ce qui nous concerne on n’avait aucun vol (on est ressorti par voie terrestre et évidemment aucun transport n’était réservé) et ça n’a posé aucun problème. Pour plus d’information, on vous conseille le super blog worldwildbrice.

Laos (mars 2016) : le visa peut s’obtenir au poste-frontière. Dans notre cas c’était à la frontière avec la Thaïlande, au nord, entre Chiang Khong et Houei Sai (pour les infos transports / organisation du passage de la frontière, c’est ici). C’est une simple formalité, il faut juste prévoir une photo et l’équivalent de 30 euros (et son passeport, bien sûr 🙂 ).

Cambodge (mars-avril 2016) : là aussi le visa peut s’obtenir au poste-frontière. Par contre, c’est beaucoup plus mouvementé, en tout cas à la frontière avec le Laos… On a raconté tout ça dans un post spécifique, la corruption fait rage à cette frontière et c’est toute une histoire. Avec de la patience on finit quand même par avoir son visa ; il coûte 30 dollars et ne nécessite pas de documents particuliers (juste passeport + photos). Si vous vous retrouvez à donner plus, sachez que vous ne faite qu’alimenter la corruption… à vous de voir !

Thaïlande (avril 2016) : pour les ressortissants européens, il y a une exemption pour les séjours de 30 jours maximum (et peu importe désormais qu’on arrive par avion ou par voie terrestre).

Quand on entre avec le bénéfice de cette exemption et qu’on veut rester plus de 30 jours, il y a deux solutions :

  • soit ressortir du pays et y re-rentrer immédiatement (pratique dite du « visa run », rendue possible par le fait qu’on a droit à trois périodes de 30 jours sans visa par période de 6 mois),
  • soit prolonger le séjour dans un centre d’immigration (démarche qu’on a effectuée à Chiang Mai : il y a foule et ça nous a pris quasiment la journée), mais cette prolongation revient à l’équivalent de 50 euros par personne, c’est à dire plus cher que de payer d’emblée un visa de 60 jours… Par contre ce visa de 60 jours ne peut pas se faire à la frontière, il faut être prévoyant et le faire dans une ambassade (par exemple à Phnom Penh au Cambodge).

Bon à savoir : il existe aussi un visa commun Cambodge + Thaïlande, qui donne droit à un séjour de 30 + 60 jours, à faire en ambassade.

2 commentaires

  • Partir en Thaïlande .fr

    Le permis B (selon son année de délivrance) qui donne une équivalence pour conduire certains deux-roues, c’est une spécificité purement française, absolument pas reconnue en dehors de la France. Donc bien se renseigner sur le permis nécessaire pour conduire un deux-roues à moteur dans le pays choisi. Par exemple en Thaïlande il faut un permis A, moto toutes catégories, pour conduire n’importe quel deux-roues à moteur.

    • Kikis

      Merci pour ces précisions ! Après, il y a la loi, et son application : on a été contrôlés plusieurs fois par la police en Thaïlande quand on était à scooter, à chaque fois la présentation de notre permis français à suffit !

      Par contre au Chili par exemple il était très dur de louer un scooter avec le permis français… Donc c’est sûr qu’il est plus prudent d’avoir un permis spécifique scooter

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