Journal d’un road trip en NZ : épisode 5, Go Hurricanes !
Wellington, la capitale néo-zélandaise, est une petite ville (200.000 habitants) posée au fond d’une vaste baie et entourée par les collines. L’ambiance est sympa dans le petit centre ville très vivant, qui s’articule autour de deux – trois rues principales (Cuba street et Victoria street notamment) avec pas mal de magasins, bars et restaus. Quand on arrive le vendredi soir il y a beaucoup de monde dans les rues et beaucoup d’animation : c’est le double effet sortie des bureaux en fin de semaine et jour de match. Car ce soir, les Huricanes de Wellington reçoivent les Highlanders de Dunedin, pour un match au sommet du Super rugby 2016 ; c’est le remake de la finale de l’an dernier et c’est le match que tout le monde attend ! Le super rugby c’est un peu la ligue des champions du rugby dans l’hémisphère sud : 5 équipes néozélandaises, 5 australiennes, 6 sud-africaines, plus 1 argentine et 1 japonaise. C’est le top niveau du rugby mondial et d’ailleurs ce soir il y aura 6 all-blacks sur le terrain (3 dans chaque équipe).
On commence par retrouver Paulo et Cath dans un pub pour une petite bière d’avant match (Paulo va aussi voir le match dans un cadre professionnel), avant de se diriger vers le stade.
Le match (qui pourtant se déroule sous la pluie) est à la hauteur de nos espérances : le jeu est rapide, avec très peu d’interruptions, on voit de belles actions et 5 essais. En plus, le scénario est au rendez vous, avec un score de parité (20-20) jusqu’à l’essai de la victoire marqué par les Huricanes à l’ultime seconde, qui enflamme le stade.
Après cette soirée rugby, on rentre « à la maison » : la kikismobile est rangée en plein centre de Wellington, ce qui est super pratique ; bon, par contre c’est un simple parking sans douche ni même toilettes, grand luxe quoi !
Le lendemain, changement d’ambiance, direction le musée Te Papa, l’un des principaux musées du pays, très intéressant tout en étant très interactif et ludique (et gratuit, en plus). Y sont présentés la faune et la flore de Nouvelle-Zélande ainsi que ses phénomènes géologiques, en particulier les tremblements de terre (avec en point d’orgue la simulation d’un séisme dans une maison, assez impressionnant), évènements bien connus des néo-zélandais, qui vivent à cheval sur les plaques pacifique et australienne et qui ont tous en tête le terrible séisme de 2011 qui rasa Christchurch, principale ville de l’île du Sud, et fit près de 200 morts. Viennent ensuite des salles consacrées à l’arrivée et à la culture des Maoris, à celles des européens puis aux vagues d’immigration polynésienne au 20e siècle. Le (modeste) rôle de la Nouvelle Zélande dans les deux guerres mondiales est également évoqué.
Enfin, on complète notre visite de Wellington par une bonne balade sur les quais, très agréables, et jusqu’au cable-car qui grimpe l’une des collines (mais dans lequel on ne monte pas, parce que 8 dollars chacun pour 5 arrêts et quelques minutes, faut quand même pas déconner ! Et puis bon ça ne vaut pas ceux de San Francisco non plus 😉 ).
Vient ensuite l’heure de quitter l’île du nord : 3h30 de ferry, pour une traversée parfois un peu agitée (50% de notre groupe s’est senti un peu mal en cours de route, pendant que 50% se foutait lâchement de sa gueule), mais aussi et surtout des superbes points vue, au départ sur la baie de Wellington, et à l’arrivée sur les sounds du Marlborough ; l’arrivée sur l’île du sud est magnifique, la mer s’enfonce loin dans les terres entre les collines, on a presque l’impression de naviguer sur un très large fleuve. Autre truc cool : on a même vu un dauphin, le premier du séjour (mais on espère pas le dernier) !
A nous l’île du sud, en commençant par une traversée de la région du Marlborough et ses vignobles, et cette fois c’est vraiment l’hiver !
Infos pratiques
– Route Palmerston – Wellington : 2h par la côte en prenant le temps.
– Campsite : Cuba street Motorhome 29$ pour un van avec deux personnes et électricité, réservé au self contained. Pas de de douche ni de toilettes (mais toilettes publiques à 300 mètres), mais c’est le seul campsite en plein cœur de Wellington.
– Ferry Wellington – Picton : société Bluebridge 2 personnes et 1 van, 226 $ (tarifs similaires avec l’autre compagnie, Interislanders). Attention les discounts Jucy sont une vraie arnaque.
– Rugby : on peut se renseigner sur les matchs à venir sur le site internet ticketec.co.nz, et y acheter ses places (mais il y a des frais supplémentaires, autant acheter ses places directement au stade, qui n’est jamais plein sauf pour les matchs de l’équipe nationale).
5 commentaires
Yoda
« Hongy » comme disent les Maori.
trille-houssin
continuez à nous envoyer plein de photos !!! même celle de la mêlée nous a intéressées, c’est vous dire !!!
Kat
Winter is really coming now ??
Ds le Dakota, c’est l’été!
Vs n’avez pas la nostalgie de l’Asie?
Bonne suite de périple
Élo
Bonne route vers le sud !!!
JG
toujours bien instructif vos commentaires bises