Anuradhapura, ancienne capitale royale du Sri Lanka
Trois ans (déjà !) qu’on l’avait quittée, et là vraiment, l’Asie commençait à nous manquer ! On ne pouvait pas attendre plus longtemps, et pour les retrouvailles avec ce beau continent, c’est vers le Sri Lanka qu’on se dirige, avec 3 semaines devant nous pour parcourir au maximum le pays !
On a plus ou moins divisé notre voyage en trois temps : d’abord les sites archéologiques du centre-nord (ruines et temples à volonté !), ensuite les montagnes du centre (rando et plantation de thés), et pour finir les plages de la côte sud (sans commentaires…)… Plein de belles découvertes au programme !
Notre première étape, c’est donc Anuradhapura (on a encore du mal à le prononcer !), qu’on rejoint dès notre arrivée, après une nuit à Colombo, la bruyante capitale dans laquelle on ne s’attarde pas. 3h30 de trajet, entassés dans un train brinquebalant et bondé (avec des sièges réservés pour les moines) qui file toutes portes ouvertes à travers les plaines tropicales couvertes de rizières et d’une végétation luxuriante, et nous voilà arrivés !
La ville nouvelle en elle-même n’a pas beaucoup d’intérêt, c’est le site archéologique qui vaut le détour. Car pendant 14 siècles et jusqu’au XIe, Anuradhapura a été la capitale du Sri Lanka, à la tête de laquelle se serait succédés 119 rois, les uns cinghalais, les autres tamouls.
De cette époque, il reste les ruines de nombreux palais, temples, monastères et autres bâtiments dispersés sur une dizaine de kilomètres.
Le site dans son ensemble ne manque pas de charme : à l’écart de l’agitation de la ville moderne, les ruines sont disséminées dans la forêt et les rizières, la végétation est luxuriante et omniprésente, les animaux aussi : des ribambelles de singes qui gambadent, des écureuils, des oiseaux…
L’autre particularité, c’est que beaucoup de temples sont encore en service : au milieu des ruines, un stupa restauré se dresse, encadré par quelques bouddhas, et il n’en faut pas plus pour attirer une foule de pèlerins, tout de blanc vêtus et par familles entières, qui viennent faire leurs prières et offrandes. Les sites sont donc très vivants et l’animation est garantie !
Les ruines en elles-mêmes par contre nous ont un peu déçues. Elles ne sont pas sans intérêt bien sûr, mais il n’y a rien de grandiose non plus. Et en fin de compte, on leur a préféré celle de Polonnaruwa que l’on a découvert quelques jours plus tard. Bref, c’est plus pour son ambiance générale que pour un monument en particulier que le site présente un intérêt.
Pour visiter le site, il est indispensable de se véhiculer. Les deux options principales sont le vélo (tous les hôtels en louent) et le tuk-tuk. Nos (rapides) recherches ne nous ont pas permis de trouver un scooter à louer malheureusement.
Une fois son bolide sélectionné, c’est parti pour le tour du site, dont on vous propose un aperçu à partir d’une sélection de nos photos :
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! Mais la tournée des temples et sites archéologiques continue, avec pour la suite du programme : Dambula, Sigiriya, puis Polonnaruwa !
Infos pratiques
Trajet Colombo – Anuradhapura en train : tarif 400 roupies, durée 3h30 à 4h30. Il y a de nombreux trains chaque jour et les billets s’achètent au guichet plus ou moins 1h avant.
Logement à Anuradhapura : on trouve des chambres doubles premiers prix autour de 2000 roupies. On a été à Amsterdam Guest House, petit guest de 4 chambres, TB. 4600 roupies en période de Nouvel An
Visite du site : compter 5h-6h de visite en tuk-tuk et 6h-7h à vélo. Avec une journée bien remplie il est possible d’enchaîner avec la visite de Mihintale.
– Billet d’entrée 4600 roupies + 200 roupies pour le temple Isurumuniya
– Location de vélo : 500 roupies pour la journée. Tuk-tuk environ 2500 roupies pour la journée
Un commentaire
Kris
Autant de stoupas c’est stupéfiant! Pour ce qui est de retrouver l’Asie,tout à fait d’accord!
Bisous à nos Kikis voyageurs