Chili

Un petit tour à … Santiago

Après avoir découvert un petit bout de Chili assez particulier, l’île de Pâque, cette fois on prend pied pour de bon sur le Chili continental !

Vamos a Santiago !

On rejoint Santiago depuis la ville de Mendoza, en Argentine, au terme d’un petit trajet de 9h de bus. En fait la distance entre les deux villes n’est pas bien grande, à vol d’oiseau il y a à peine plus de 150 kilomètres, oui mais voilà, deux petits obstacles se dressent sur la route et se liguent pour rallonger le trajet : la cordillère des Andes (rien que ça !), et… le poste frontière.

Le poste frontière « Los Libertadores » se situe à un peu plus de 3000 mètres d’altitude ; là haut, l’ambiance est assez étrange, on est à mi chemin entre la station de ski (avec ses télésièges, ses petits chalets et ses gamins qui font des bonhommes de neige) et la station d’autoroute encombrée (bouchons, pollution, camions et tout le tralalion…).

A la sortie du tunnel « du Christ rédempteur » (si si !), le bus passe une file de poids lourds qui patientent sur des kilomètres, avant de se garer près du poste frontière. Ensuite c’est parti pour des heures d’attente dans les gaz d’échappement (personne ne coupe le moteur), avant de descendre en troupeau (tout le bus en même temps) pour aller faire tamponner les passeports (ça au moins ça va vite, les douaniers argentins et chiliens travaillent côte à côte dans la même guérite) et faire fouiller les sacs au contrôle agricole (le chili se méfie du miel et des légumes étrangers !). Au total, 4 heures d’attente pour passer côté chilien…. Ah, le charme des frontières ! Bon, côté positif, Célia en aura profité pour aller faire recharger notre PC en manque de batterie chez les douaniers ! On va pouvoir la finir cette saison 1 de Narcos 🙂 !

Santiago, la ville sous les montagnes

Santiago est une capitale moderne, assez similaire à une grande ville européenne dans son architecture, active, avec une ambiance assez agréable et vivante dans le centre ville, où de très nombreux piétons déambulent dans les rues et sur les places (bon, on comprend assez vite que beaucoup d’entre eux sont en fait en train de chasser des Pokémons… On découvre le phénomène, inexistant en Argentine, avec un peu d’étonnement…). Beaucoup de vendeurs ambulants et de petits stands dans les rues aussi, on sent que pour beaucoup, assurer le quotidien passe par pas mal de débrouille.

Ceci dit, rien d’extraordinaire non plus, et il y a quand même pas mal de circulation et de pollution.

Côté visite, peu de monuments ou de sites majeurs, mais plusieurs méritent le détour.

En plein cœur du centre ville, l’inévitable Plaza de Armas est animée et bordée de plusieurs bâtiments assez imposants (Cathédrale, Hôtel de ville…) ; on peut aussi y voir le monument aux indiens.

Juste à côté, on recommande vraiment le musée des arts pré-colombiens, qui présente des collections de sculptures, vêtements et bijoux, objets divers, des différents peuples indiens de toute l’Amérique su sud et centrale (malheureusement, pas de photos, en raison d’une fausse manœuvre sur le téléphone). 

Côté balades, on peut prendre de la hauteur en grimpant en haut du cerro Santa Lucia, une petite colline en plein centre ville surmontée d’un petit château fort un peu kitsh, ou surtout en haut du cerro San Cristobal (à pied pour les courageux, ou en funiculaire pour les plus pressés), d’où on a une bonne vue d’ensemble sur la ville et les montagnes en arrière plan (le tout un peu brouillée par le petit voile de pollution…).

Au passage, on traverse les quartiers Lasteria et Bellavista, avec leurs petites rues calmes et leurs nombreux bars et restau.

Enfin, au passage on a la chance de tomber sur un défilé bolivien en plein centre ville : des dizaines de groupes et troupes défilent, costumés, en dansant et en jouant de la musique !

Tout ça nous permet de passer 4 jours très sympas à Santiago, sur un rythme tranquille. La super AJ dans laquelle on s’est posé en plein centre (probablement la plus belle AJ qu’on ait jamais vu, carrément luxueuse dans une vielle maison coloniale restaurée !) est un bon point de départ pour nos déambulations à travers la ville, elles-mêmes ponctuées de rafraichissantes pauses – Pisco… Le Pisco ? LA boisson nationale chilienne, c’est un cocktail à base de l’alcool du même nom, une liqueur de raisin produite dans le pays, ainsi qu’au Pérou… D’ailleurs le débat fait rage entre les deux pays : le Pisco est-il chilien, ou péruvien… ? Affaire à suivre !

Santiago c’est aussi ici que l’on dit hasta luego à Jérôme qui repart en France et on reprend donc notre route à deux. Direction => Valparaiso !!

Infos pratiques

-Bus Mendoza – Santiago du Chili : 400 pesos, 9 heures de trajet (dont 4 à la frontière).

-Métro : billet environ 600 pesos par trajet

-Auberge de jeunesse à Santiago : Happy House Hostel, dans le centro : Lits en dortoirs de 6 négociés à 11.200 pesos par personne (au lieu de 14.000, mais en restant 5 nuits), AJ au top du top, dans une belle maison, grands espaces, lits confortables dans des dortoirs pas surchargés, grand jardin (avec piscine !), cuisine TB.

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