Bolivie

Sud Lipez et Salar d’Uyuni, au rang de Merveilles du Monde !!

Pour notre arrivée en Bolivie, on commence très fort, avec la région du Sud Lipez et le salar d’Uyuni, où se concentre une multitude de paysages merveilleux !

Pour visiter cette partie de la Bolivie, malheureusement il n’y a pas 36 solutions. La région est très inhospitalière, c’est l’altiplano (les hauts plateaux andins), on est à plus de 4000 mètres dans un environnement semi-désertique, seules quelques pistes traversent ces vastes étendues et quelques rares hameaux se dissimulent dans les recoins. Y aller seul ? Peut être pas totalement impossible, mais mieux vaut être bien préparé : un 4×4 est indispensable, il faut être en mesure de bien le maîtriser (certains passages sont très techniques) et le réparer (le sel, le froid, l’altitude mettent la mécanique à rude épreuve), et il est également indispensable d’avoir un bon GPS et un bon sens de l’orientation… Bref, n’ayant à peu près aucune de ces qualités, on a décidé de faire comme tout le monde, c’est-à-dire de partir dans le cadre d’une excursion organisée par une agence.

Une excursion guidée dans le sud lipez, comment ça marche ?

On est toujours un peu frileux quant à cette forme de voyage, on n’aime pas trop se faire promener, mais là, vraiment, on a bien dû admettre qu’on n’avait pas d’autre choix. On opte pour un circuit de trois jours et deux nuits au départ de San Pedro de Atacama (côté chilien donc), avec fin du parcours à Uyuni, en Bolivie. Et on doit dire que bien qu’ayant été réticents au départ, on n’a finalement pas regretté du tout. On a passé un bon moment dans les rue de San Pedro à choisir notre agence, avant de sélectionner Estrella del Sur, qui avait de bonnes recommandations (sur internet comme auprès des Chiliens de San Pedro). En réalité, en dehors des agences horribles qu’il faut absolument éviter (chauffeur bourrés, pannes d’essence au milieu de nulle part…), toutes les agences sérieuses proposent un peu la même chose. Toutes sont boliviennes et l’organisation sera toujours un peu folklorique… On peut se renseigner autant qu’on veut, mieux vaut être prêt à s’adapter et à un peu de free-style ! On rejoint la frontière bolivienne en minibus, puis on part par groupe de 6 avec un guide dans un 4×4, et pour remplir les voitures les agences n’hésitent pas à se refiler des clients… On ne voyage donc pas forcément avec l’agence qu’on a choisie. En cours de route, compte tenu du très faible nombre d’hébergements possibles, on finit toujours par recroiser les différents groupes et on réalise que pour tous, l’organisation est un peu la même. Au final, beaucoup va dépendre du guide et du groupe avec lesquels on se retrouve.

En route pour le sud lipez !

Et en ce qui nous concerne, on doit dire qu’on a eu beaucoup de chance ! Notre petit groupe, composé de Stefan et Mickael, deux allemands de Hambourg dont l’un vit en Equateur, ainsi que de Laurence et Marie, deux compatriotes lyonnaises, est super agréable. On sympathise également, à la frontière, avec Mylène et Romain, deux normands exilés à Toulouse, qui ne sont pas dans notre 4×4 mais qu’on retrouvera régulièrement avec plaisir. Quant à notre guide, Oscar, il est tout simplement super, très agréable et intéressant.
 C’est donc avec cette fine équipe que l’on se lance à la découverte des merveilles du sud bolivien.

Le premier jour, c’est un « spécial lagunes », ces étendues d’eau peu profondes aux couleurs extraordinaires disséminées à travers les hauts plateaux boliviens, dans un cadre à couper le souffle. On découvre d’abord la « laguna blanca », entourées par les montagnes et fréquentées par de gracieuses vigognes (espèce proche du lama, non domestiquée).

Juste à côté, la laguna verde, qui s’étend au pied du volcan Licancabur (quasi 6000 m d’altitude) doit sa couleur incroyable à un fort taux… d’arsenic. On comprend que les animaux du coin s’abstiennent d’y mettre leurs petites babines !

 

On traverse ensuite le Desierto Salvator Dali, ainsi nommé pour ses couleurs variées.
 

Puis on fait un petit stop du côté des geysers sol de manana (où l’on retrouve la délicieuse odeur de souffre qui nous avait tant plu à Rotorua en Nouvelle Zélande).

Enfin, la journée s’achève en beauté avec l’époustouflante laguna colorada. Etendue au pied d’un volcan, elle arbore une incroyable couleur rose et est peuplée de centaines de flamands roses qui mangent tranquillement les algues (elles-mêmes roses) de la lagune (pendant… 15h par jour oui, oui, c’est cool une vie de flamand rose !). Observer le vol des flamands au dessus de cette lagune magnifique est un spectacle inoubliable. On en prend plein les yeux et on peut même dire que c’est notre coup de cœur de l’excursion. 

On prend ensuite la route du village où on doit passer la nuit. D’ailleurs, ce village n’est pas celui prévu à l’origine ; en cours de route, Marie réalise que Laurence et elle avaient booké un circuit un peu différent du nôtre (auprès d’une autre agence), mais qu’on est dans la même voiture, les agences se refilant les clients. Quand on vous dit que l’organisation est folklo ! Oscar est un peu gêné et il faut trouver une solution ; heureusement, on la trouve sans problème, tout le monde étant d’accord pour se rallier au plan de Laurence et Marie, qui semble très bien ! Avantage de ce changement, il nous fait redescendre à 3800 mètres d’altitude pour la nuit, au lieu de dormir à 4500. C’est tant mieux, car après avoir passé toute la journée aux alentours de 4500 mètres, l’état des troupes est au plus bas ; même en ayant mâchouillés des feuilles de coca comme de vrais Boliviens et en ayant ménagés les efforts, on est tous plus ou moins KO, avec un bon gros mal de tête et un essoufflement permanent ! On s’écroule donc très tôt tous les six dans notre dortoir !

Le deuxième jour, en avant pour de nouvelles découvertes. Au programme, de nouvelles lagunes peuplées de flamands et de lamas, des gorges rocheuses, un canyon vertigineux…

On croise en chemin plein de lamas qui déambulent paisiblement. On apprend que contrairement aux vigognes qui sont à l’état sauvage, eux sont domestiqués, mais les troupeaux sont laissés libres de leurs mouvements. Nous, on aime bien les lamas et leurs têtes ahuries, et du coup on passe pas mal de temps à leur courir après pour des séances photos. On a même pu trouver un bébé lama qui se laissait approcher et câliner : séquence émotion pour Célia !  

Salar un jour, Salar toujours 

La journée s’achève au bord du salar d’Uyuni (qui en réalité s’appèle Salar de Tunuapu, du nom du volcan qui le domine). On passe la soirée et la nuit dans un étonnant hôtel de sel (oui oui, un hôtel dont les murs ont été construits avec des briques de sel !), où on a le plaisir de retrouver Romain et Mylène !

La nuit est courte, car le réveil sonne à 4h 30 du matin… Dur dur, mais le jeu en vaut la chandelle, car le but est de se rendre au beau milieu du salar pour voir le lever de soleil depuis la isla Incahuasi, une « ile » sur le salar, en fait une colline faite de roche volcanique et recouverte de cactus, d’où les couleurs sont magnifiques.

On traverse ensuite le salar et on s’arrête pour la traditionnelle séance photo à touristes qui nous fait quand même bien marrer (Célia a enfin pu réaliser son rêve de mettre un coup de pied au cul à Nico :-p).


Quelques arrêts plus tard, moins intéressant à nos yeux (un « musée » de sel qui n’a rien d’un musée, un petit marché à souvenirs et un cimetière de train), et c’est la fin de notre circuit, avec l’arrivée dans la ville sans charme d’Uyuni. C’est l’heure des séparations pour notre petit groupe, chacun reprenant son chemin, chilien ou bolivien.

Bilan de ces 3 premiers jours en Bolivie, comme diraient les Américains « AMAZING » !!!!!!

La région vous a plu ? Jetez aussi un oeil à notre vidéo sur nos trois jours dans le Sud Lipez et le Salar !

Infos pratiques

Tour de 3 jours 2 nuits départ San Pedro de Atacama et dépose à Uyuni avec Estrella del Sur négocié 90 000 pesos chilien.

Hostal à Uyuni : Hostal Piedra Blanca : 2 lits en dortoir 150 bolivianos. Hostal correcte dans une ville où tout coûte cher.

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