Couchsurfing,  Nouvelle-Zélande

Journal d’un road trip en NZ : épisode 4, un couchsurfing au pays des Kiwis !

Notre découverte de la Nouvelle Zélande se poursuit par une étape de couchsurfing à Palmerston North (Palmy pour les intimes), ville moyenne du sud de l’ile du Nord, chef lieu du Manawatu-Wanganui, chez Paulo, Cath et leurs enfants Julia et Mac.

En fait il ne s’agit pas d’un vrai couchsurfing via le site internet, ce sont des amis d’amis qui ont tout de suite proposé de nous héberger quand ils ont su qu’on allait être de passage. Ils aiment les voyages et la France et ils sont du genre à accueillir à bras ouvert des voyageurs en visite dans leur région. De notre côté, on n’avait pas prévu de s’arrêter à Palmerston, qui n’est pas vraiment un haut lieu touristique de la Nouvelle-Zélande, mais comme l’occasion fait le larron, on était enthousiastes à l’idée de passer un moment avec une famille kiwi !

Paulo et Cath, qui vivent dans une agréable maison dans un quartier résidentiel en bordure de Palmerston, nous réservent un super accueil, et on passe une première soirée très chaleureuse autour d’un bon repas (et de quelques bonnes bouteilles de pinot noir néo zélandais) au coin du feu. Ils nous donnent plein de bons conseils pour la suite de notre voyage, nous expliquent plein de choses sur la Nouvelle Zélande et la vie ici, le rugby, la situation des maoris… On apprend par exemple avec étonnement que sur leurs passeports, les néo-zélandais sont catégorisés « néo-zélandais européen » ou « néo-zélandais maori » : une nation, mais deux ethnies distinctes.

Le lendemain, il pleut des cordes, comme tous les jours en ce moment (c’est encore pire que la Normandie ; oui, oui c’est possible !) ; on renonce à la petite rando que Paulo nous avait conseillé et à la place on décide d’aller au ciné voir un film « so kiwi » recommandé par Cath, Hunt for the wilder people. Tourné en NZ et dont l’action se déroule en NZ, il relate sur un mode burlesque l’épopée d’un improbable duo dans le bush, avec en prime une bonne dose d’auto dérision sur la Nouvelle Zélande et ses habitants, tout en donnant à voir de superbes paysages. On le recommande vraiment aux fans du pays des kiwis (en VOSTFR histoire de retrouver le délicieux accent néo-zélandais… !!).

En fin de journée, on retrouve Cath qui prépare pour nous une montagne de pâtisseries néo-zélandaises histoire de nous faire découvrir quelques spécialités (biscuits à bases de bonbons pilés, au chocolat, etc, c’est 100% sucre !), pendant que Célia aide Julia avec ses devoirs de français.

Et pour finir la journée, on va tous les six dans un restau de Palmerston, le Lone Star, qui sert d’énormes (et délicieux) steaks à la mode néo-zélandaise.

Enfin, le dernier jour Paulo nous emmène à Feilding, une toute petite ville à quelques kilomètres, qui est la plaque tournante du commerce de bétail, avant tout les moutons, et l’une des principales places mondiales pour leurs ventes aux enchères. Il faut dire qu’en Nouvelle-Zélande, très peu densément peuplée, l’agriculture et plus encore l’élevage occupent une place prépondérante. On n’assistera malheureusement pas aux enchères, mais on a l’occasion de voir l’arrivée et le déchargement des troupeaux.

3. Feilding (16)

On déambule comme de vrais acheteurs potentiels… bon, ok, c’est pas vrai, on a bien l’air de touristes ! Disons qu’on a perdu toute crédibilité quand on a tapé le selfie-mouton.

On finira par un petit tour au marché local où on achète notamment du bon miel de Nouvelle-Zélande (l’une des spécialités nationales).

Et sur ce, direction Wellington, la capitale et point de départ des ferrys pour l’île du sud !

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