Mais dis, c koikon mange… en Russie ?
A l’issue de nos 3 semaines en Russie, un petit bilan gastronomique s’impose. Sans surprise, la nourriture en Russie… ça tient au corps !!
Le plat national, c’est le Borsh : sorte de soupe avec de la viande et à base de betterave (mais pas trop mauvais pourtant, on adoucit avec de la crème). Il y a toutes autres sortes de soupes (par exemple à base de champignons), et de bouillons (viandes, patates…).
En fait le repas classique inclut souvent plusieurs plats différents qu’on mange en même temps, en général une soupe, des crudités (concombres, choux, carottes râpées, en général épicées), et un plat de viande.
Une grande spécialité, ce sont les petits chaussons à la viande ou aux légumes, dans une sorte de pain brioché. C’est pas mal du tout ! Autre grand classique, les crêpes ! Ce sont des crêpes comme on fait en France pour des crêpes sucrées, mais ici avec une garniture qui peut aussi bien être salée que sucrée. On en goûte à la viande hachée, au saumon fumée – crème, au poulet. On aime bien et c’est consistant. On va plusieurs fois dans les fast food de la chaîne Tepemok, plutôt bons et pas chers (et validés par nos Csurfers !).
Une constante qu’on relève au fil des plats : la cuisine Russe adore l’aneth ! Il y en a à peu près partout, et parfois… en grande quantité !!
Au lac Baïkal, la nourriture s’oriente vers la sea-food. Il existe un poisson, l’omoul, qui ne vit que dans ce lac, et qui est la base de l’alimentation des habitants du lac et notamment de l’île d’Olkhon. On peut acheter des omouls séchés ou fumés au magasin du village, ce qu’on fait de retour de balade : le poisson se vend à l’unité à environ 1,50 euro, il se déguste tel quel et c’est délicieux ! C’est aussi au lac Baïkal qu’on goûte… le caviar ! Si le caviar d’esturgeon (caviar noir) reste inaccessible (la toute petite boite de rien du tout est à plus de 50 ou 60 euros), en revanche le caviar de saumon (caviar rouge) est très bon marché (moins de 6 euros la boite). Du coup on essaye le caviar de saumon. C’est plus gros et plus mou que les œufs de lompe, avec un goût beaucoup plus prononcé. Nos avis divergent : Nico apprécie sans être un grand fan, Célia n’aime pas vraiment.
On goûte aussi la Vodka du lac Baïkal. Difficile de donner un avis car on n’aime pas vraiment la Vodka. On n’arrive pas à lui sentir un goût ou une spécificité comme on peut le faire pour d’autres alcools. Tout au plus a-t-on l’impression que celle-ci n’a pas le goût de détergent des vodka qu’on a pu boire en France (mais bon, les Vodka premier prix de chez Lidl des soirées étudiantes, c’est pas forcément une référence…). Par contre, gros avantage… c’est convivial !
A bientôt pour de nouvelles aventures gastronomiques !
5 commentaires
Elo
Merci beaucoup pour les échantillons 😉
Fannette
Dites-moi que vous avez mangé des pirojkis !
JG
Merci pour ce petit cours de cuisine Bises
kat
Vos talents encyclopédiques me laissent pantoise!
Sunshine
C’est ma rubrique préférée….