Mexique

Mexique : la région du Quintana Roo

Après un retour de quelques mois en Europe, une période partagée entre la France et l’Italie, nous voilà arrivés au Mexique ! Un immense pays qu’on a bien l’intention de découvrir en prenant notre temps, en tous cas pour commencer on compte bien aller au bout de nos 6 mois d’autorisation de séjour !

Puisqu’on est arrivés par l’aéroport de Cancun (depuis Paris les vols étaient plus intéressants que vers Mexico), on a commencé par un petit mois dans le Quintana Roo, un Etat de la célèbre péninsule du Yucatan, dans la partie Sud-Est du pays. Vous n’en aviez pas trop entendu parler et ne saviez pas trop le situer ? Nous non plus ! En fait avant d’arriver au Mexique on ne faisait pas bien la différence entre la péninsule du Yucatan et l’Etat du même nom, on avait tendance à les assimiler. En réalité la péninsule est divisée en trois Etats : celui du Yucatan et celui de Campeche occupent la partie Ouest, côté Golfe du Mexique, et le Quintana Roo c’est la partie Est, face à la mer des Caraïbes. En simplifiant un peu on pourrait dire que Yucatan et Campeche = sites maya (Chichen Itza, Uxmal, Calakmul…), et Quintana Roo = Plages (Cancun, Playa del Carmen…), même si ça n’est pas vrai à 100% (d’ailleurs on va vous parler dans ce post de plusieurs sites mayas qu’on a pu voir dans le Quintana). Bon, de toute façon on a le temps de visiter les trois, alors pas de problème, et on a décidé de visiter d’abord le Quintana, histoire de commencer sans trop forcer et de prendre un peu le soleil (ben oui, on sort de 4 mois d’automne / hiver en Europe quand même…) !

Au programme : Puerto Morelos, Tulum et Bacalar !

On a réalisé une petite carte pour vous aider à situer le tout !

 

Puerto Morelos, la petite station balnéaire

On n’avait pas du tout envie de se poser à Cancun ou à Playa del Carmen, et on a donc opté pour une première étape à Puerto Morelos, un village sur la côte à mi-chemin entre les deux. Puerto Morelos c’est un assez bon compromis à nos yeux, c’est touristique aussi (on est loin du village de pêcheur authentique, c’est une petite station balnéaire où on te parle d’office en anglais et où les prix sont souvent en dollars US) mais dans un style plus cool, pas trop bétonné et sans resort all inclusive. Rien de fifou, mais on y a passé 10 jours tranquilles, entre plage, boulot et balade.

Le fameux phare penché de Puerto Morelos

Depuis le village on a fait quelques virées en scoot, et la première a été pour aller explorer la route des Cénotes. C’est quoi un cénote ? Tout simplement un puit / gouffre naturel rempli d’eau, à ciel ouvert ou dans une grotte ; il y en a plein dans les environs, où on peut se baigner et même dans certains faire de la plongée, et le long de la fameuse route des cénotes il y en a quelques dizaines. Par contre tous sont privés avec un accès payant (entre cher et très cher : on se retrouve vite à payer 15, 20, voire 25 euros l’entrée !), très fréquentés et aménagés, certains sont des vrais petits parcs d’attraction. On s’est arrêté au Verde Lucero, un Cénote à ciel ouvert pas trop aménagé (juste une zipline et un ponton pour plonger), plutôt sympa. Le bassin est magnifique, en pleine végétation et avec une eau d’un bleu superbe. On y a été plutôt tranquille entre 12h et 14h, car c’est le créneau où les groupes ne passent pas (sinon des bus défilent en permanence musique à fond ; par contre les groupes repartent très vite, en 30 minutes max, car ils vont d’un cénote à l’autre toute la journée).

Le lendemain on a pris la route qui longe la côte pour remonter jusqu’à Cancun histoire de jeter un œil par nous-mêmes. La première moitié du trajet n’est pas spécialement agréable, on se tape 20 kilomètres de nationale sans intérêt, puis on bifurque en direction de la zona hotelera de Cancun : tout est dit dans le nom, cette longue bande de terre (plus ou moins 15 kilomètres de long pour à peine 300 mètres de large) coincée entre la mer et une lagune, qui a dû être superbe à l’état naturel, est aujourd’hui entièrement recouverte d’hôtels alignés les uns à côté des autres. Bienvenu dans le monde du tourisme de masse et de l’ultra-bétonisation ! D’ailleurs on n’accède pas à la plage comme on veut, les hôtels font barrage et il faut trouver les accès publics, il y en a une dizaine qui sont répartis sur toute la longueur (donc on fait parfois plusieurs kilomètres avant d’en trouver un !). Le premier où on s’est arrêtés est celui qui se trouve au niveau du mirador de la playa delfines : de là on a une belle vue sur la plage, qui est quand même super belle avec son sable blanc et la mer turquoise.

On est ensuite allés visiter le museo maya, qui se trouve à peu près au milieu de la zona hotelera. Un musée très bien qui est une bonne introduction avant la visite des ruines ! Il y a deux grandes salles avec des collections d’objets en terre cuite et de sculptures récupérées sur les monuments et temples des environs, et les explications (en espagnol et en anglais) sont bien faites. En plus le musée a été construit volontairement à côté de ruines (San Miguelito) qu’on visite en deuxième partie, il y a surtout une petite pyramide de 6 mètres de haut, c’est pas encore Palenque mais c’est un début !

Les ruines San Miguelito

Ensuite, après un petit burito (qu’on a mangé dans un fast food d’un mall, ça reste Cancun faut pas rêver !) on a terminé la journée en allant se baigner à la jolie playa Marlin, en se disant que la mer des Caraïbes est toujours aussi belle !

Playa Marlin

Tulum, les premières ruines mayas

Notre deuxième étape dans le Quintana a été Tulum, à une centaine de kilomètre (et deux bonnes heures de route en colectivo) plus au sud sur la côte. Tulum Pueblo est une ville qui est un peu sortie de nulle part avec l’explosion du tourisme, et le résultat est une agglomération assez artificielle, sans charme et sans intérêt à nos yeux, dont on n’a pas du tout aimé l’ambiance ultra-touristique et très américanisée. D’ailleurs on n’est quasiment pas sortis en ville (hormis… au bar de la laverie qui fait des bonnes Margaritas à siroter dans le jardin en attendant que la lessive soit finie 😊. On fait ce qu’on peut !).  

Par contre, c’est un camp de base bien pratique pour explorer les environs, à commencer par le site archéologique de Tulum, à quelques kilomètres en dehors de la ville. C’est le premier site Maya qu’on a eu l’occasion de visiter au Mexique, il est assez atypique et c’est une bonne mise en bouche. Il n’est pas aussi imposant que d’autres (pas de grande pyramide ici) mais comprend tout un ensemble de bâtiments (temples, palais, petite forteresse) rassemblés à l’intérieur de murailles (Tulum, en Maya, signifie « forteresse »), dans un espace avec beaucoup de végétation et surtout, situé au bord de la mer sur une petite falaise. C’est d’ailleurs une originalité car c’est l’un des rares sites Maya en bord de mer (et le bleu turquoise de la mer des Caraïbes à tendance à tout rendre encore plus beau 😉), qui en plus a une forte importance historique puisque c’est ici que les Mayas ont vu débouler les Espagnols en 1518. Bref, on a bien apprécié la visite, même si le site est archi-bondé (là c’est sûr, il ne faut pas s’attendre à une découverte sauvage dans une ambiance mystérieuse !). La visite nous a pris environ 2h incluant un pique-nique à l’intérieur du site, et après ça on est allés se poser sur la grande plage de sable blanc qui est juste après la sortie : parfait pour se rafraîchir après cette marche !

Dès le lendemain, on a décidé de continuer nos découvertes mayas en allant visiter un autre site, celui de Coba, ce site qui se trouve à environ 50 kilomètres de Tulum vers l’intérieur des terres on avait envisagé de louer un scooter mais on a finalement pris le bus (plusieurs personnes nous avaient déconseillé le scooter en nous disant avec insistance que la route était très dangereuse, et on a décidé de les écouter ; en fin de compte vue du bus la route nous a pourtant semblé normale, en bon état et toute droite). En partant avec le bus de 8h30 on était sur le site vers 9h30, c’est-à-dire avant les groupes (qui arrivent plutôt à partir de 10h30-11h), et ça nous a permis de profiter d’une visite super tranquille.

Coba était une cité maya puissante (concurrente de Chichen Itza) qui a pu compter plus de 50 000 habitants (c’était l’une des principales de la péninsule du Yucatan, et elle contrôlait d’ailleurs le port de Tulum), et le site est donc assez étendu. On y a circulé à pied, mais on peut aussi louer un vélo ou se faire transporter en vélo-taxi (une sorte de petit tuk-tuk). Les ruines sont en pleine forêt, c’est une balade vraiment agréable, au calme, avec les bruits des oiseaux et même quelques singes qui sautent de branches en branches dans les arbres. On découvre plusieurs groupes de bâtiments, avec des temples, des terrains de jeu de pelote (le jeu traditionnel maya : attention, le gagnant pouvait avoir « l’honneur » d’être sacrifié aux Dieux !), et plusieurs petites pyramides, avant d’atteindre le monument principal, la grande pyramide (Nohoch Mul) de 42 mètres de haut. On arrive face à son escalier principal, et ses côtés sont encore plus ou moins ensevelis. Malheureusement depuis quelque temps, on ne peut plus y monter (dommage il paraît que la vue sur la forêt de là-haut était top !).

 

Après 2h30 à sillonner le site, on a conclu la matinée en allant pique-niquer au bord de la lagune de Coba. Si vous avez l’idée de vous y baigner, un conseil, abstenez-vous. Pourquoi ? Regardez sur cette photo le petit copain qu’on a aperçu !!

Bacalar, la lagune aux eaux turquoise

Après cette semaine à Tulum, pour notre troisième et dernière étape dans le Quintana on a pris la direction de Bacalar, tout au sud de l’Etat, pas loin de la frontière avec le Bélize. L’intérêt de l’endroit c’est évidemment sa lagune de 70 kilomètres de long aux couleurs magnifiques (ses eaux prennent différentes teintes de bleu / vert selon les endroits en fonction de la profondeur, d’où son surnom de « lagune aux 7 couleurs »). D’emblée l’ambiance du village nous a mieux plu que celle des précédents, c’est un peu touristique mais raisonnablement, il y a une ambiance décontractée, et l’endroit est beaucoup moins urbanisé que ce à quoi on s’attendait, il y a encore bien plus de végétation que de constructions, qui elles-mêmes restent de petite taille.

La lagune aux 7 couleurs

L’activité touristique se concentre le long de la lagune et autour du zocalo, le parc central, où se trouvent la plupart des restaus et bars ainsi qu’un petit fort du début du 18e Siècle (remparts, canons et modeste salle d’expo sur l’histoire de la région). Il y a aussi un peu d’animation autour du marché : comme il n’y a pas grand-chose dans les épiceries du village, pour les courses c’est bien pratique, et le week-end on peut faire comme les Mexicains et venir acheter une part de cochinita pibil, un plat typique de la région à base de porc effiloché mariné dans du jus de citron et d’orange avec des épices… super bon !

Le petit fort de Bacalar, ici pour protéger la côte des pirates !

Frida, forever !

Le long de la lagune plusieurs accès permettent la baignade, des balneario avec pontons où on paye un droit d’entrée symbolique et où on peut s’installer pour le temps qu’on veut. Il y a différents balneario et différentes ambiances : le balneario magico, dans le centre, c’est l’ambiance parc aquatique avec jeux et toboggans, d’autres sont plus simples avec juste un espace d’herbe et des tables. Le balneario municipal El Aserradero, à quelques minutes à pied au sud du zocalo, est très bien avec de l’herbe et plusieurs pontons.

En bordure du village (au nord du zocalo) il y a aussi une partie de la berge de la lagune qui forme un ecoparque. Il y a un ponton (encore un !), mais celui-là permet de faire une boucle de quelques minutes en marchant au-dessus de l’eau puis de la mangrove. Beaucoup de gens s’y installent pour un moment (on a même vu une famille avec le gâteau d’anniversaire !) et se baignent là (il y a des échelles pour remonter de l’eau). Nous, niveau baignade au départ on a été un peu refroidis quand on a compris que les panneaux « attention aux crocodiles » ne sont pas là que pour faire joli et qu’on a vu un gros pépère en train de dormir dans la mangrove, à quelques dizaines de mètres des baigneurs ! Bon, on s’est renseignés et il parait que la journée ça ne craint rien car ils dorment et que c’est seulement la nuit qu’il faut éviter la baignade… Alors on s’est baignés aussi, en espérant qu’il n’y ait pas de crocos insomniaques !! (spoiler alert : on est toujours vivants !).

En dehors de la baignade, l’activité principale à Bacalar est d’aller faire un tour sur la lagune, entre autres pour aller voir le canal des pirates. Il y a différentes options (bateau à moteur, à voile, privé, collectif…) et lors de notre premier passage à Bacalar on a choisi le kayak. Rien de difficile, en partant du centre du village on est juste en face et il faut à peine 20 minutes pour traverser la lagune. On arrive alors au niveau de ce canal artificiel creusé par les Mayas pour connecter la lagune de Bacalar à celle de Mariscal, beaucoup plus petite mais… reliée au Rio Hondo qui lui-même se jette dans la mer des Caraïbes ! Donc ce canal était stratégique puisqu’il permettait d’avoir accès à la mer depuis Bacalar ! L’endroit est magnifique, le canal a été creusé au niveau d’un banc de sable qui crée toutes sortes de dégradés de bleu et où il y a aussi un peu de végétation type mangrove, où on peut sans problème se baigner. Par contre attention aux coups de soleil, vu qu’il faut éviter les crèmes solaires (y compris celles qui protègent les coraux…) pour protéger la lagune ! 

Le canal avant la tempête ! (On vous rassure ça a duré deux minutes !)

Lors de notre deuxième passage à Bacalar cette fois on a fait un tour en catamaran. C’est une sortie vraiment cool de 3h qui permet de faire un bon tour et d’admirer la lagune et ces différents points d’intérêts (les cénotes, l’île aux oiseaux, le canal), avec différents arrêts baignades. Notre capitaine était top et on a mis ses coordonnées dans les infos pratiques en fin de post.

Pour continuer dans les grands classiques du coin, on est aussi allés faire un tour à Los Rapidos, à une quinzaine de kilomètres au sud de Bacalar. C’est un canal qui part de la lagune, où l’eau est magnifique et où on peut observer des stromatolithes (Des quoi ?! Des stromatolithes = des trucs qui ressemblent à des pierres mais qui sont en fait des formations fossiles). Ah oui, et il y a aussi un peu de courant, d’où le nom (mais c’est modéré, il ne faut pas s’attendre à un torrent non plus !). C’est une visite qui vaut le coup, car l’endroit est vraiment très joli et atypique. Par contre, c’est ultra-touristique, on n’est pas tout seuls ! En fait Los rapidos ce n’est pas le nom de l’endroit ou du canal, c’est celui du restau qui s’est installé là et qui donne accès au canal. L’entrée est payante (150 pesos par personne), ensuite on peut rester autant qu’on veut et se baigner : un chemin a été aménagé pour remonter le canal sur quelques centaines de mètres pour ne pas marcher sur les stromatolithes qui sont très fragiles, puis on se met à l’eau et on revient avec le courant, c’est plutôt marrant (on peut aussi le faire en kayak mais à notre avis ça ne vaut pas le coup, on est quand même très limité dans ses mouvements). Et quand on a fait assez de descentes, on peut toujours se poser au restau, où il y a plein d’espaces sympa, et se boire une corona bien fraiche en regardant l’eau couler !

Dans tout ça on a passé une semaine super agréable à Bacalar. On y a trouvé plusieurs endroits sympas, et au titre de nos bonnes adresses on peut vous recommander le Taco loco, une institution de Bacalar un peu à l’extérieur de la ville vers le nord, spécialisée dans les tacos et les fruits de mer (les tacos de crevettes à la crème, ou ceux au poulpe, sont trop bons, on n’a pas arrêté d’y retourner vu que notre bnb était juste à côté !), le bar la Catrina (un bar très cool qui organise beaucoup de concerts en live avec des groupes locaux, où vont aussi bien les touristes que les mexicains. On y a sympathisé avec un couple de Chetumal avec qui on a partagé notre table et qui du coup nous a remerciés avec des shots de Mezqual… Bienvenido a Mexico !), ou le restau-bar la Playita (super cadre juste en bord de lagune, dans un style un peu plus « chic »).

Et voilà pour notre découverte du Quintana pendant un mois ! Prochaine étape : le Chiapas !

 

Infos Pratiques

Puerto Morelos

Trajet Aéroport – Puerto Morelos : en soirée, on n’a pas eu d’autre option que le taxi. Pas donné, on a payé 1000 pesos en négociant un bon moment. Trajet 30 minutes.

Logement à Puerto Morelos :

  • Layla Guesthouse : GH sympa mais vraiment beaucoup trop cher pour ce que c’est (1800 pesos soit 90 euros la chambre double avec SDB partagée !).
  • Appartements Puerto del Sol (calle Javier Rojo Gomes) : studios très bien, petite piscine dans la cour, à un prix imbattable dans le coin (850 pesos la nuit, en restant une semaine et en se pointant sans avoir réservé, c’était plutôt inespéré). On recommande ! Certains studios sont sur airbnb, mais on peut aussi voir en direct sur place avec Ricardo qui est très sympa.

Location de scooter à Puerto Morelos : il y a un loueur en bordure du village (pas côté plage donc), quasiment à l’angle entre la route nationale et celle qui mène à la plage. C’est sérieux, les scoots sont bien, tarif 550 pesos par jour (500 en prenant pour deux jours).

Tulum

Trajet Puerto Morelos – Tulum : on a pris un premier colectivo de Puerto Morelos à Playa del Carmen (45 minutes, 40 pesos) puis un deuxième de Playa del Carmen à Tulum (1h, 50 pesos). A Playa del Carmen il faut changer de terminal mais il y en a pour 5 minutes à pied (le terminal pour Tulum est dans une zone commercial, derrière le Macdo et face au supermarché Chedraui. Quand on est passé des colectivo partaient tout le temps).

Logement à Tulum : on a pris un appartement en bnb dans Tulum Pueblo (1100 pesos la nuit), tout neuf et plutôt confortable, deux pièces, cuisine et piscine sur le toit. Plutôt un bon plan.

Visite du site de Tulum : le site est à quelques kilomètres de la ville, on y est allés à pied mais il y a aussi des colectivos. Sur place, billet 90 pesos, visite 1h30-2h.

Trajet Tulum – Coba : on peut aller à Coba soit en colectivo (ils partent de la calle Osiris, à l’angle de la route principale et face au palacio municipal), soit en bus (qui partent de la station ADO, un peu plus loin sur la route principale). Le dimanche il y a peu de colectivos, on a donc pris le bus. Il n’est pas possible d’acheter le billet à l’avance car la compagnie attend de savoir le nombre de places libres vu que le bus part de Cancun et fait escale à Tulum. Tarif 61 pesos, trajet environ 40 minutes. Le bus dépose les passagers dans le centre de Coba (à 300 mètres du site) avant de reprendre la route vers Valladolid et Merida. Au retour attention, le bus (qui arrive donc de Mérida – Valladolid) n’entre pas forcément dans Coba, il vaut mieux aller attendre au rond-point sur la route de Valladolid (le bus s’arrête au passage, mais on peut aussi prendre un colectivo pour 70 pesos ou un taxi collectif pour 100 pesos).

Visite du site de Coba : le billet coûte 100 pesos, à l’intérieur il y a des locations de vélo (100 pesos) ou de vélo taxi (à peu près 100 pesos aussi a priori). A pied, il faut compter 2h30 de visite, un peu moins à vélo.

Bacalar

Trajet Tulum – Bacalar : on a pris un bus de la compagnie ADO, trajet 3h, tarif 370 pesos par personne. Départ de la gare routière de Tulum sur la route principale, arrivée à Bacalar également le long de la route principale, RAS.

Logement à Bacalar : on a trouvé un bnb super bien, une jolie petite chambre avec coin cuisine sur le balcon (et petite vue lagune). C’est chez l’habitant, il y a 4 chambres dont 3 en bnb, et une terrasse partagée. La maison est un peu à l’écart du centre (15 minutes à pied), ce qui fait que le coin est calme (dans le centre il y a quelques party hostel qui animent les nuits), et en plus on est tout près de l’excellent Taco Loco! Casa Kutz : 47 euros par nuit (950 pesos). Elle est aussi sur instagram si vous voulez éviter les frais bnb.

Trajet Bacalar – Palenque : il faut commencer par rejoindre Chetumal (en colectivo ou en taxi collectif, 30-45 minutes de route, tarif 50 pesos), puis prendre un bus. Les bus directs pour Palenque sont tous des bus de nuit et le trajet est long (16h de route car ils font un détour par Villahermosa), on va plus vite en faisant un changement à Escarcega. On a pris un bus Caribe (billet vendu chez ADO) à 8h pour faire Chetumal – Escarcega (trajet 4h, tarif 270 pesos), puis après 2h de changement un bus ADO pour faire Escarcega – Palenque dans la foulée (Trajet 3h30 heures, tarif 400 pesos). Ca représente une bonne journée de route mais ça se fait bien. 

Excursion en catamaran à Bacalar : on vous recommande Bacalar Sailing (+529841568797). Le capitaine vous fait faire un tour de 3h entre l’île aux oiseaux, baignade, vue de cenotes et canal des pirates. On a négocié le tarif à 4500 pesos pour le cata de 10 personnes où l’on peut s’asseoir facilement pour les personnes qui ont des difficultés de mobilité.

 

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