Martinique

Martinique : Sainte Luce et les 7 plages

C’est par Sainte Luce et ses environs que commence notre découverte de la Martinique. On a en effet décidé de faire de ce village du sud de l’île, réputé pour son authenticité et ses belles plages sur la mer des Caraïbes, notre premier point de chute pour quelques semaines.

On a pu constater que la réputation de Sainte Luce est méritée. Le centre ne compte que quelques rues, avec un front de mer composé de petites maisons créoles et de cabanes de pêcheurs colorées, au bord de la plage. On y vient surtout pour le marché, qui se tient sous une petite halle au bord de l’eau et le long de la plage.

L’ambiance est paisible, avec quelques micro-stands de fruits et légumes, et surtout ceux des pêcheurs tout juste de retour, qu’on peut voir débarquer les poissons puis immédiatement les vendre à la criée. Au milieu de tout ça, les uns jouent tranquillement aux dominos, les autres sirotent un ti-punch, et on peut sentir les bonnes odeurs de poulet boucané ou de langoustes en train de griller au barbecue…

Au-delà du centre, la commune est assez étendue et englobe plusieurs collines environnantes : ça grimpe sec, mais le point de vue sur la mer est vraiment beau. Par temps clair, on peut même voir l’île de Sainte Lucie, à plusieurs dizaines de kilomètres au sud.

Et puis à l’ouest du village, il y a une succession de plages (7, exactement) sur 4,5 kilomètres, toutes reliées par un sentier dans la végétation, fréquenté par les promeneurs et les joggeurs.

Le départ du sentier des plages de Sainte Luce. En face du snack « Grain de sable » et de… la gendarmerie !

Après avoir fait deux fois l’aller-retour sur ce sentier, et s’être baignés au niveau de chacune de ces plages, on peut vous les présenter une par une (Attention, si vous êtes allergique au bleu turquoise, la poursuite de la lecture de ce post est vivement déconseillée) !

La première plage, tout de suite à la sortie du village, est la plage de Gros raisin (première anse). C’est à notre avis la moins intéressante des 7 : son avantage principal est d’être toute proche du village, mais sinon c’est une bande de sable étroite avec la route à côté.

La 2e anse de Gros Raisin n’a rien à voir : la plage est très jolie, plus large et avec une belle végétation (cocotiers et palmiers). On y trouve plusieurs snacks et probablement pas mal de monde en saison (en ce moment compte tenu des restrictions d’accès à la Martinique, il n’y a pas de touristes, donc forcément on trouve tous les endroits très tranquilles !).

En poursuivant le chemin, on arrive à la plage de Pont café, qu’on aime beaucoup : elle a un côté plus « sauvage », avec beaucoup de végétation de plage. Elle se décompose en deux parties, avec d’abord une jolie crique où la mer est très calme (mais c’est juste à côté du Pierre et vacances, alors là aussi en saison il doit y avoir du monde), et dans une deuxième partie la plage se poursuit tout en longueur le long du chemin, avec une végétation qui va jusqu’au niveau de l’eau et offre des petits recoins tranquilles.

La 4e plage est celle de l’Anse corps de garde : une plage assez longue dans une superbe crique, plus aménagée avec la cabane des maîtres-nageurs (la plage est surveillée), plusieurs snacks, des douches et un terrain de foot juste derrière.

La suivante est notre préférée : Fond banane est une mignonne petite plage toute calme et très ombragée, où il est facile d’accrocher son hamac (et plus difficile de s’allonger au soleil tellement il y a d’arbres).

On arrive ensuite à la plage de Fond désert, qui est très belle aussi, plus large, avec une végétation plus haute, mais qui n’est pas géniale pour la baignade : il y a beaucoup de roches, et du coup dès qu’il y a des vagues c’est plutôt dangereux. On fait alors surtout trempette dans une partie abritée par une bande rocheuse qui arrête les vagues, qui forme une sorte de « baignoire » bien pratique mais où il n’est pas question de pouvoir nager.

Enfin, la dernière plage de Sainte Luce est celle de l’Anse Mabouya, celle qu’on a le moins aimée, d’abord parce que si la crique est jolie elle est aussi plus urbanisée avec sur une partie des maisons au ras de l’eau (la loi littoral, qui s’en préoccupe ?), et elle est aussi plus bruyante avec son club de jet ski et ses groupes qui s’y retrouvent avec musique à fond les ballons.

Et voilà, vous savez tout sur les plages de Sainte-Luce : au-delà de l’Anse Mabouya on quitte la commune de Sainte Luce et on arrive sur celle de Trois-Rivières… Oui, comme le rhum, mais ça c’est une autre histoire !

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