Bélize

Bélize : Caye Caulker et Lamanai, c’est unbelizable !

Le Bélize ! On ne serait probablement jamais venu dans ce petit pays méconnu d’Amérique centrale, coincé sur la côte Caraïbes entre le Mexique et le Guatemala (il n’a pas d’autres frontières), s’il ne s’était pas trouvé pile sur notre chemin. Un pays assez étonnant d’ailleurs, le seul d’Amérique centrale à être officiellement anglophone (il fait partie du Commonwealth), même si la réalité est plus complexe, ses 400 000 habitants parlent l’anglais (version Caraïbes), mais aussi selon les cas l’espagnol, le créole, des langues mayas, et le pays est très métissé.

En même temps le Bélize est soumis à une forte influence américaine, d’ailleurs le dollars US est quasi officiel ici, il est accepté aussi bien que le dollar bélizien avec un taux fixe de 1 pour 2. Résultat, en Amérique centrale tu as aussi bien la tête de Georges Washington que d’Elisabeth 2 dans ton porte-monnaie !

Bref, on a donc quitté le Mexique par Chetumal, dans le sud de la péninsule du Yucatan, en bateau direction le Bélize.

Notre première étape a été l’île de Caye Caulker, après un arrêt à San Pedro (l’île précédente) pour les formalités douanières (un coup de tampon rapide dans une cabane en bois sur le ponton !).

Bon déjà, qu’est-ce que c’est que ça un Caye ? C’est tout simplement un de ces nombreux îlots qu’on trouve face à la côte du Bélize, dans le lagon. A l’abri de la barrière de corail ils sont minuscules et tout plats, comme des atolls. Certains sont surtout des zones de mangroves, d’autres sont habités. C’est le cas de caye caulker, qui fait à peu près 2 kilomètres de long pour 0,5m à 1m de large, autant dire que l’endroit n’est pas gigantesque.

Soyons clairs, Caye Caulker est très touristique, dans la partie principale il y a plus d’hôtels que d’habitations, mais l’endroit reste agréable, pas bétonné (beaucoup de constructions en bois), sans aucune voiture (juste des voiturettes de golf !) et avec une douce ambiance caribéenne. Il n’y a pas de vraies plages, mais de nombreux pontons et des petits coins à découvrir pour la baignade, surtout vers la pointe nord. Mais il y a surtout des eaux turquoises, des cocotiers, des langoustes au barbecue et du rhum punch, autrement dit tous les ingrédients pour une semaine à la cool avant de reprendre la route !

Tout au nord de l’îlot, « le split » est le nom donné à la pointe qui fait face au petit canal et à l’autre partie de caye Caulker, c’est the place to be pour le coucher de soleil avec un bar très populaires (et bruyant !) le lazy lizard.

Mais on n’y est pas trop allé car niveau coucher de soleil, la vue depuis le balcon de notre guesthouse était tout aussi belle. D’ailleurs cette guesthouse (Sophie’s GH) était parfaite, seulement 5 chambres dans une jolie maison en bois, toutes le long d’un balcon avec hamacs et vue sur la mer, un super endroit pour se poser tranquille, on recommande.

Notre principal effort de la semaine aura été de faire le tour complet de l’île à pied, ce qui nous a pris moins de deux heures. La balade nous a permis de voir que zone touristique occupe la meilleure partie de l’îlot, le sud étant surtout constitué de mangroves pleines de moustiques.

Autre activité intéressante, on est allé au niveau de l’hôtel Iguana reef, qui est installé sur un boute de côte fréquentée par les raies et même des hippocampes. On peut les voir très clairement depuis le bord de l’eau ou même le ponton, ou choisir d’entrer dans l’eau.

Après cette semaine sur Caye Caulker, on a repris le bateau direction Bélize City, ville côtière aux airs de gros village caribéen qui nous a rappelé Castries à Sainte Lucie, mais où on s’est juste arrêtés le temps de manger un bon stew chicken (le plat classique du Bélize : poulet en sauce avec riz coco aux haricots, banane plantain et salade de patates ou coleslow) et de rejoindre à pied la gare routière du nord.

Car notre étape suivant se trouve dans le nord du pays, à Orange Walk town. Le bus est une antiquité et est bondé, mais 1h45 plus tard on arrive dans la ville d’Orange Walk, dont l’intérêt principal à nos yeux est de se trouver à proximité du site maya de Lamanai. On est resté deux nuits sur place, bon franchement en dehors des ruines l’intérêt est très limité.

Mais les ruines, elles, valent vraiment le détour, même après en avoir vu plein au Mexique. Elles se trouvent à quelques dizaines de kilomètres de la ville, mais même si une mauvaise route mène au hameau d’Indian Church qui est à côté, on n’a trouvé aucune vraie information sur un bus qu’on aurait pu prendre (hormis qu’il y aurait peut-être un bus par jour via San Felipe). On s’est donc rabattus sur la formule considérée ici comme incontournable, c’est à dire le tour organisé avec aller-retour en bateau via la New River, guide et repas inclus (120 dollars Bélizéens par personne).

Même en tour organisé la journée a été super. Déjà le trajet en bateau est top. Il dure 1h30 environ en prenant le temps d’observer le paysage par moment, et d’un bout à l’autre on est en pleine végétation tropicale, peuplée de toutes sortes d’oiseaux (y compris des cigognes dont on a vu tout un groupe) et de crocodiles.

La new river finit par s’élargir et par se transformer en une grande lagune, toujours noyée dans la végétation, et c’est là que se trouvent les ruines de Lamanai (« crocodile submergé » en maya !) au bord de l’eau.

Le site est sauvage, on est en pleine jungle, on croise différents animaux sauvages dont des singes hurleurs avec leur cri caractéristique (très rauque, on dirait vraiment le rugissement d’un félin).

Quant aux ruines elles-mêmes il y a trois monuments principaux. D’abord la pyramide du jaguar, qui doit son nom aux deux grandes figures de jaguar sculptées des deux côtés de l’escalier central. C’est une jolie pyramide avec ses formes arrondies, et on peut y grimper et voir la lagune à travers les arbres.

Ensuite la grande pyramide, qu’on ne peut plus grimper.

Enfin le clou du spectacle, la pyramide des masques, avec ses deux sculptures monumentales de part et d’autre de l’escalier, très originales sur un site maya.

En tout la visite a duré 1h30, ensuite repas rapide et retour en bateau par le même chemin, pour une journée bien remplie et riche en belle découvertes ! Pour se remettre on a ensuite passé la soirée à siroter des cocktails au restau Maracas, au bord de la rivière, l’un des rares endroits sympas d’Orange Walk, qu’on recommande !

Le lendemain, c’est dimanche, mais pas un dimanche de repos : on part en direction de Flores au Guatemala, via Bélize City qu’on apercevra donc une deuxième fois, une journée complète de bus nous attend !

 

Infos Pratiques

Trajet Chetumal – Caye Caulker : on l’a fait en speed boat avec Water Jet International (1.400 pesos MXN par personne). C’est cher mais on n’a payé aucune taxe de sortie du Mexique et d’entrée au Bélize. On se demande si ce n’était pas inclus mais on n’a pas d’info claire sur ce point.

Trajet Caye-Caulker-Belize city : avec San Pedro Belize Express, on a payé 33 $ belizéen par personne

Trajet Belize City – Orange Walk : bus local de la gare routière 7 $ Bélizéen par personne.

Trajet Orange Walk – Flores : on a pris un shuttle qui partait de Chetumal et qui nous a récupéré à Orange Walk et nous a emmené à Bélize City puis à Flores. Prix total 70 $ belizéen par personne (dont 20$ Bélizéen pour Orange Walk / 50$ Bélizéen pour Flores).

Journée de visite de Lamanai : 120$ bélizéen par personne comprenant eau et repas du midi. SI vous souhaitez y aller par vos propres moyens la seule solution c’est d’y aller en voiture par la route sauf si vous arrivez à trouver le seul bus de la journée qui y passe ! 

Nuit à Caye Caulker à Sophie’s Guesthouse : on recommande cette petite Guest toute simple avec une magnifique vue sur la mer et le coucher de soleil. Environ 85/90$ bélizéen par nuit.

Nuit à Orange Walk à l’hôtel de la Fuente : 1 chambre avec SDB et petit déj inclus. correct pour 110 $ bélizéen par nuit

 

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