C koikon mange ?,  Jordanie

Mais dis, c koikon mange… en Jordanie ?

En Jordanie, pour se remettre de ses émotions après la découverte des sites superbes que le pays recèle, on peut compter sur une cuisine pleine de saveur, et… qui tient au corps !

Pour bien commencer le repas (ou la journée, car on les sert aussi au petit dej !), on peut opter pour le mezzé, les petites entrées froides ou chaudes dont certaines sont bien connues : le Houmous (purée de pois chiche à l’huile d’olive et à la crème de sésame), ou encore le caviar d’aubergine (baba ghanouj, ou muttabal quant on y ajoute de la crème de sésame) sont délicieux avec du pain pita et sont des grands classiques ! Pour une option plus légère on peut choisir le Tabouleh (mélange de tomates, menthe et persil hachés très finement – il n’y a pas de semoule, rien à voir avec le taboulé tel qu’on le connaît en France), et à tout moment en cas de petit creux on recommande les fallafels, des boulettes de pois chiche frites dans l’huile.

                                             Houmous, Tabouleh et Falafels

A ce stade, vous vous dites peut être qu’il n’y a pas beaucoup de viande et que la cuisine jordanienne est un paradis pour les végétariens… En réalité, ça s’arrête là ! Pour la suite, c’est presque un grand chelem carnivore !

On trouve en effet de nombreuses grillades, en général de poulet ou de mouton, plus rarement de bœuf. On reconnaît des noms connus en France, mais qui ne désignent pas toujours la même chose d’un pays à l’autre. Le Kebab désigne des brochettes de viande hachée aux herbes (et pas du tout un sandwich au mouton) en général servi en assiette avec des frites et/ou du riz (parfois parfumé à la cannelle) et une sauce blanche ; à ne pas confondre avec le Chich kebab qui, lui, correspond à des brochettes de mouton non haché, servi avec les mêmes accompagnements. Quant au Chich Taouk, là il s’agit de brochettes de poulet grillé. On trouve aussi parfois des côtelettes d’agneau.

                                                      Brochettes de Kebab

Du côté des plats en sauce, qui se dégustent accompagnés de pain pita, LE plat traditionnel c’est le Mansaf, une sorte de ragoût d’agneau parfumé servi sur du riz au pignons de pain et aux amandes, avec une sauce un peu spéciale, à base de yaourt ou lait caillé et de graisse. Le Maglouba est un plat à base de poulet mijoté avec des légumes, servi avec du riz. Quant au Kefta, il s’agit de boulettes de viande hachée aux herbes, cuites avec des tomates, de l’oignon et du persil, accompagnées de pommes de terre ou de riz.

Un peu partout, on trouve des sandwichs à base de pain pita, les chawarma, avec du poulet ou du mouton en fines lamelles, des tomates et de l’oignon et une sauce blanche – une bonne option pour manger vite fait et pas cher ! On peut aussi trouver des chawarma végétariens à base de houmous et de fallafels écrasés.

Du côté des desserts, on trouve une multitude de petites pâtisseries délicieuses, à défaut d’être très légères… Les ingrédients de base : le miel, les pistaches, les pâtes à base de dattes ou de figues, les cacahuètes, le tout enrobé dans des pates feuilletés… 100% calories !!!

Et puis en ce qui concerne les boissons, il y a avant tout le Thé, absolument incontournable. On en boit partout, tout au long de la journée, on en offre dès que possible en signe d’hospitalité… ça n’arrête pas ! Le thé jordanien est un thé noir auquel on ajoute un peu de sauge séchée (la menthe, par contre, est optionnelle) et qu’on laisse bouillir plusieurs minutes avant d’y ajouter beaucoup de sucre (on peut parfois demander le sucre à part)… On a adoré !

Le rituel du Thé

Le café, par contre, on a moins aimé : ici il mijote longtemps avec de la cardamone, du gingembre, du safran et beaucoup de sucre. Ca donne un truc très épais, sirupeux et parfumé qui est assez déroutant ! Les boissons alcoolisées ne se trouvent pas à chaque coin de rue, mais il y a dans les grandes villes des liquor store et des restaus qui en proposent ; on peut alors goûter des bières très correctes (par exemple la… Petra !), et des vins absolument dégueu, ainsi que la spécialité nationale, l’Arak, un lointain cousin du Pastis (plus proche de l’Ouzo grec en fait), très fort (50°) et très agréable quand on peut le boire bien frais après une journée à déambuler sous une chaleur écrasante (Info pratique : à Aqaba, qui est une zone franche, il coûte moitié moins cher qu’ailleurs – sinon pour les souvenirs il y en a aussi en détax à l’aéroport) !

Un petit Arak face au coucher de soleil ?

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