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Etats-Unis : 3 semaines à New York City !

En cette fin d’année 2023 passée entre l’Amérique centrale et le Pérou, on n’avait pas vraiment prévu de venir à New York, mais quand notre copine Noëlle, rencontrée plus tôt dans l’année en coliving à San Cristobal au Mexique, nous a proposé de nous prêter son appartement à Brooklyn, on doit dire qu’on n’a pas vraiment hésité à changer notre parcours !

On s’est donc retrouvés basés à DUMBO, le quartier de Brooklyn qui se trouve en bordure de l’East river face à Manhattan, entre le Brooklyn Bridge et le Manhattan bridge. Avec un appart’ au 17e étage et une vue imprenable sur la skyline, on était plutôt pas mal installés !

Les trois semaines qu’on a passé sur place (deux en vacances et une en reprenant le télétravail) nous ont laissé le temps de bien découvrir la ville et son ambiance, essentiellement à pied (au final on a beaucoup marché, rarement moins de 10 kilomètres par jour !). A l’heure de faire le bilan, quel ressenti ? On a découvert une ville à part, gigantesque, fascinante de bien des points de vue, unique en son genre et sans aucun doute à voir une fois dans sa vie. Mais aussi une ville excessive, bruyante, écrasante, chère et dégoulinante de fric, avec des inégalités très visibles, bref un peu tous les excès des USA sont résumés ici. La période de Noël et jour de l’an n’aide pas : la ville est bondée, c’est souvent étouffant. Bref, on est venu, on a vu, on a survécu. On n’a pas passé un mauvais moment, loin de là, il y a tellement à découvrir, pour autant est-ce qu’on a aimé New York ? On ne peut pas vraiment dire ça, et on l’a plus pris comme un sujet d’observation.

Allez, petit résumé de nos découvertes à travers NYC, sans logique d’organisation particulière si ce n’est de suivre plus ou moins l’ordre chronologique de nos balades !

Premières découvertes : Brooklyn Bridge et Lower Manhattan, une collection de symboles new-yorkais

Notre toute première balade dans New York, une de celle qu’on aura préférée, a commencé par-là : une traversée du Brooklyn bridge avec sa passerelle piétonne au-dessus des voies de circulation, en direction de Manhattan. La vue sur le sud de l’île (mais aussi sur l’East river et le Manhattan bridge) est imprenable, de jour comme de nuit. La passerelle est très touristique avec toujours beaucoup de monde, des vendeurs (mais qui se sont fait virer par une nouvelle loi à compter de janvier 2024 !), des photographes, une vraie foule, mais on aime ce trajet qu’on a fait un paquet de fois !

Une fois de l’autre côté du pont on débouche dans le quartier de lower Manhattan, la pointe sud de l’île. Là où on trouve une des plus grosses concentrations de gratte-ciel, des buildings immenses de verre et d’acier, qui en encadrent d’autres plus petits en briques, et qui forment un quartier impressionnant, emblématique, qu’on visite la tête en l’air. Ça nous a quand même fait un vrai choc en arrivant la première fois, un quartier pareil c’est quand même complètement fou ! Quelques églises détonnent dans le décor et paraissent toutes petites, notamment St Paul Chapel et Trinity Church, qu’on découvre en descendant Broadway, l’avenue qui traverse tout Manhattan sur des miles et des miles (à ne pas confondre avec le quartier du même nom, plus au nord sur l’avenue).

Plus bas sur Broadway, on tombe sur le Charging Bull, un symbole de New York : une sculpture massive d’un taureau qui charge (censé représenter la puissance américaine, notamment sur les marchés financiers… humilité, modestie ?). File d’attente de ouf pour se prendre en photo avec, soit à côté de sa tête, soit de l’autre côté entre ses massives testicules, qui « bizarrement » brillent plus que le reste…

En descendant Broadway on passe au niveau de Wall street, la célèbre rue où se trouve la bourse de New-York, avec la statue de la fearless girl qui lui fait face (au départ elle avait été placée face au taureau mais ça n’a pas plu à tout le monde !).

Broadway avenue se termine au niveau de Battery Park, le point de départ des ferrys pour la statue de la liberté (dont on parle plus loin).

Toujours dans Lower Manhattan, on ne peut pas rater le World Trade Center : on y voit le site de Ground Zero avec les deux bassins aux emplacements des anciennes tours, et la nouvelle, One WTC, la plus haute de toute, évidemment, puisqu’il faut bien montrer qu’on renait de ses cendres. En prime il y a un musée-mémorial, qu’on n’a pas visité : 33 USD pour faire du pognon sur le dos des victimes (on peut aussi acheter sa casquette ou son T-shirt 11 septembre !), décidément le capitalisme américain c’est la grande classe !

A côté on est passés au niveau de l’oculus, une étonnante station de métro – train + centre commercial à l’architecture qui évoque un oiseau.

Enfin pour boucler la visite de ce quartier on est allé voir le musée des indiens américains, un musée super intéressant sur les peuples indiens de toute les Amériques : l’expo est divisée en 10 zones géographiques depuis la Patagonie jusqu’au grand nord, donc on y trouve aussi bien les Andes ou encore l’Amazonie que l’Amérique du Nord. Il y a de belles collections bien mises en valeur et de bonnes explications (et l’entrée est gratuite, c’est rare à NYC !).

Brooklyn, « notre » quartier !

Face à Manhattan, on a aimé aussi rester côté Brooklyn et nous balader dans « notre » quartier, celui de Dumbo ; rien à voir avec l’éléphant, c’est l’acronyme de Down Under the Manhattan Bridge Overpass, on est ici entre les Brooklyn Bridge et Manhattan Bridge, juste en face de Manhattan, de l’autre côté de l’East river. C’est un quartier différent de Manhattan, avec des immeubles moins hauts, beaucoup d’anciens entrepôts en briques réhabilités, des rues pavées, où on trouve des restaus et des cafés, des quais aménagés et une vue dégagée sur la skyline.

En s’éloignant un peu de la rivière on entre dans le quartier de Brooklyn Heigts, un quartier résidentiel avec ses maisons en briques bien proprettes et leur petit escalier sur rue, et quelques rues commerçantes avec une communauté proche-orientale, on a même pu trouver un restau palestinien.

Par la suite, on est aussi allés faire un tour à Williamsburg, un autre quartier de Brooklyn, connu pour sa culture hipster. On n’aura pas vraiment vu de hipster, et il n’y a rien de spécial à visiter, mais le quartier est plutôt sympa pour faire un tour dans un coin plus calme que Manhattan et boire un café. En plus, on y va en ferry et c’est l’occasion de faire une balade sur la East River avec de très beaux points de vue.

Midtown, Times Square & Broadway : au cœur de la démesure

Retour sur l’île de Manhattan, cette fois vers Midtown, où on est venu un bon paquet de fois (le quartier est très accessible depuis Brooklyn, avec un métro direct qui permet de faire le trajet en moins de 30 minutes porte à porte).  Pour notre première découverte on a commencé la balade au niveau de Bryant Park, un petit parc entouré par les gratte-ciel, assez joli, avec en fin d’année un marché de noël et une patinoire. Un côté du parc est occupé par la massive Public library, la 2e plus grande des USA et qui se visite.

Le Bryant parc occupe tout un bloc entre les 6e et les 5e avenue, et on a donc remonté ensuite un bout de la célèbre 5e avenue, très commerçante avec toutes les boutiques d’ultra-luxe, une image emblématique de NYC. On peut y voir notamment la bijouterie Tiffany, du coup on s’est regardé le film Diamant sur canapé avec Audrey Hepburn pour se mettre dans l’ambiance, autant jouer le jeu à fond !

Au bord de cette 5e avenue on passe inévitablement devant le Rockeffeler center, un ensemble de building (pas super beaux, très gris) dont un gratte-ciel principal parmi les plus hauts de la ville. Ils sont organisés autour d’une petite plaza avec sa statue pseudo grecque dorée à laquelle on accède par une allée, chanel garden. Le tout est assez vulgaire mais l’essentiel est de montrer qu’il y a de l’argent. A Noël, pour couronner le tout un immense sapin trône sur la place (avec une étoile géante Swarovski), c’est la totale et évidemment c’est bondé, on ne peut plus mettre un pied devant l’autre.

On est quand même revenus par la suite car en haut de la Rockefeller Tower, il y a l’observatoire top of the rock. Il y a 5 observatoires de ce type dans Manhattan (L’empire state Building, The Edge…), et on a choisi celui-là qui offre un beau panorama d’un côté sur Central Park et de l’autre sur le sud de Manhattan avec justement l’Empire state Building en premier plan. La vue est évidemment imprenable et grimper tout en haut de l’un ou l’autre de ces observatoires nous semble être un incontournable de New-York. Bien sûr, ça n’est pas donné (45 dollars chacun quand même) et il y a beaucoup de monde, même avec des billets pour un horaire précis (les créneaux sont toutes les 5 minutes), on attend pas mal pour les ascenseurs, à l’aller comme au retour. Par contre on reste autant de temps qu’on veut en haut. Du coup tout compris on est restés quasiment 2h sur place à apprécier le spectacle de la ville sous nos pieds.

Vue sur Central Park

A signaler également dans le quartier, l’église St Patrick un peu plus haut sur la 5e avenue,et un peu à l’est la gare de Grand Central, assez impressionnante dans son genre.

Ensuite en dérivant un peu vers l’ouest on a fait un passage par l’avenue 6 1/2 (son nom à la Harry Potter et son quai 9 ¾ nous a amusés !), en fait une succession de passages couverts avec restaus. Ça ne vaut pas les traboules lyonnaises 😊

Puis on atteint la 7e avenue, où se trouve un autre haut lieu de New York, Time Square, au niveau de la jonction avec Brodway avenue. Ecrans géants, enseignes multicolores et tous les magasins possibles, c’est LE temple de la consommation à l’américaine, mais bon comme il y en a pour tous les goûts on finit tous par craquer, nous ça a été pour la boutique M&Ms ! Quand même, ce qu’on en retient c’est principalement le côté lobotomisant de ce square qui est en fait une sorte de centre commercial à ciel ouvert où tu te sens un peu comme un veau abruti de lumière et de bruit, balancé au milieu de l’enfer sur terre. On a vu une fois, on n’est pas revenus !

Mais c’est aussi dans ce quartier, autour de Broadway, que sont concentrés les théâtres et qu’on peut voir une comédie musicale. On est allé voir Aladin au théâtre New Amsterdam. C’est le vrai show à l’américaine, riche en décors et costumes, en jeux de lumière et effet spéciaux (le clou du spectacle étant le tapis volant !) avec des dizaines d’acteurs et actrices sur scène, c’est un spectacle exubérant qui n’arrête pas une seconde ! On s’est bien mis dans l’ambiance et on a passé un très bon moment, c’est un spectacle qu’on a beaucoup apprécié.

Les billets sont assez chers (au moins 100 dollars), mais on a eu la chance de gagner des tarifs réduits à 35 dollars à la loterie du site broadwayforbrokepeople.com/ ! Il a fallu un peu de patience, mais en s’inscrivant tous les deux chaque jour, au bout de deux semaines ça a marché ! Attention le tirage a lieu chaque jour à 15h, on reçoit un mail dans les minutes qui suivent et il faut impérativement payer les billets avant 16h, sinon ils sont perdus !

Toujours dans le quartier de Midtown, au niveau des visites incontournables il y a aussi le MOMA, Museum of Modern Art, dans la 53e rue pour admirer une très importante collection d’œuvres depuis la fin 19e jusqu’à aujourd’hui : du Monet, du Van Gogh, du Matisse en veux-tu en voilà, sur plusieurs étages qu’il faut bien 2 à 3 heures pour arpenter. Un conseil, il faut éviter de venir le mercredi, surtout entre Noël et le jour de l’an quand il pleut, car le mercredi l’autre grand musée de New York, le MET, est fermé, et tout le monde se redirige sur le MOMA. Résultat quand on s’est pointé un mercredi 27 décembre, il y avait des centaines et des centaines de mètres de file d’attente pour entrer, on a vite renoncé, et quelques jours plus tard, c’était beaucoup plus vivable, plus de file d’attente même si à l’intérieur on était loin d’être seuls.

Enfin, dans l’est de Midtown, au bord de l’East River, on peut sortir des Etats-Unis sans quitter New-York… en allant visiter le siège de l’ONU ! La visite est obligatoirement guidée et dure une heure, elle permet de visiter les locaux, y compris du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée Générale, et les explications sur le fonctionnement de l’ONU, ses projets, etc, sont vraiment intéressantes. L’ambiance internationale est spéciale, il y a des gens de partout, 6 langues officielles, et ça se ressent jusque dans la boutique (objets du monde) et la cafétéria (qui propose les patties de Jamaïque à côté des arepa de Colombie, par exemple !).

Et pour finir le tour de Midtown, on peut faire un aller-retour vers Roosevelt Island avec le « tram », en fait une télécabine qui passe au-dessus de l’East River, le trajet ne dure que quelques minutes mais la vue est belle, et ça ne coûte que le prix d’un ticket de métro (ou rien si on a le pass à la semaine).

Central Park : le poumon de New York

C’est en bordure nord du quartier de Midtown qu’on trouve le célèbre Central Park. On ne le présente plus, ce parc énorme au cœur de la ville est le poumon vert de New York. Bon, c’est un parc, avec ses différents espaces, ses plans d’eau, ses ponts et statues, rien de spécial à signaler, mais comme souvent à New York c’est son côté gigantesque qui est frappant (il s’étend tout en longueur sur un peu plus de 4 kilomètres, de la 59e rue à la 110e !), ça et le fait qu’il soit au cœur des buildings et qu’il forme une trouée verte dans la ville immense. C’est surtout dans sa partie sud que le contraste est le plus marquant, avec les gratte-ciel de Midtown dont certains atteignent plus de 300 mètres de haut. Bref, c’est un parc, mais un parc incontournable !

Chinatown : un bout de Chine à New York

Changement d’ambiance avec Chinatown, un bout de Chine à New York ! Tout y est, l’ambiance, les restaus, les odeurs, la musique, on se croirait à Pékin ou à Shangaï, mais avec l’architecture new-yorkaise, ici des petits immeubles de briques avec leurs escaliers de secours typiques !

Depuis Dumbo, on y est en moins de 30 minutes à pied en passant par le Manhattan Bridge (qui lui aussi à sa voie piétonne), et en arrivant sur l’île de Manhattan on a déjà une vue plongeante sur les premières ruelles de Chinatown. Ensuite, pas de monument en particulier, mais un ensemble de rues où flâner, avec plein de bonnes options pour manger, et aussi pour faire ses courses à des prix enfin raisonnables !

Greenwich & West village : des quartiers à taille humaine

On a aussi profité de notre séjour pour faire un tour dans les quartiers de Greenwich et West village, dans le centre de Manhattan, en démarrant par le Washington square Park, siège de la NYU, la New York University. De là, après un bout de 5e avenue (à son point de départ) on peut faire un circuit à la découverte de ces quartiers assez tranquilles, avec des immeubles moins hauts qu’ailleurs sur l’île. On a bien aimé la zone autour de Grove Street, Bleecker Street et Bedford Street, cette dernière étant celle où on peut voir (de l’extérieur) l’immeuble de Friends (mais par contre, pas de Centrel Perk café, il n’existe pas !).

Sur le chemin on passe par Sheridan square, une petite place pleine de paradoxe puisqu’on y trouve à la fois la statue du général Sheridan (le « mec sympa » à qui on doit la phrase « un bon indien est un indien mort », mais qui n’a pas encore été déboulonné), et celle de deux couples, un de femmes, un d’hommes, appelé le gay libération monument : deux styles, deux ambiances !   Et pour clôturer cette balade, on a trouvé notre arrêt à la pizzeria « numéro 28 », sur carmine street, plutôt réconfortant !! On la recommande !

Soho : balade au cœur des cast-iron buildings

Si on est venu dans le quartier plutôt chic de SOHO, à la base c’était surtout pour jeter un œil aux cast-iron buldings, des immeubles du 19e Siècle à structure de fonte. On doit dire qu’on est restés assez insensibles aux charmes architecturaux de ces buildings, beaucoup moins aux charmes gastronomiques de la Dominique Ansel Bakery, une boulangerie qui propose des spécialités « fusion », par exemple le cronut (oui, c’est à moitié un croissant, à moitié un donut !), et où on s’est à moitié ruinés mais où on s’est régalés (bon on avoue, il y a aussi des kouign-amann revisités, une tarte tatin avec de la vraie crème fraiche qui tue, des cookies vraiment top… ah oui et puis en janvier de la galette des rois…) !

Chelsea : la High Line et Hudson Yards

Pour traverser le quartier assez branché de Chelsea, dans l’ouest de Manhattan, on a choisi de se balader le long de la High Line, une coulée verte aménagée en hauteur sur une ancienne ligne de train (on surplombe les rues d’environ 10-15 mètres). Elle démarre au niveau de Gansevoort street et du Whitney Museum of art, à la limite entre West Village et Chelsea, et remonte vers le nord le long de l’Hudson river sur un peu moins de 2 kilomètres, jusqu’à arriver dans le quartier ultra-moderne de Hudson Yard, avec au passage de belles perspectives sur les rues de Chelsea, sur la 10e avenue et sur l’Hudson.

On débouche donc sur Hudson Yard, un quartier récent composé d’une quinzaine de gratte-ciel ultra modernes, dont la construction ne date que de 2018-2019 : ici le béton a disparu, place au verre et à l’acier ! Le principal de ces buildings, The Edge, comporte le plus haut observatoire de New York (à 345 mètres de haut !), sur une avancée impressionnante au-dessus du vide avec même un sol vitré histoire de se faire un peu peur (mais bon on dit ça mais on n’est pas montés !). Et au pied de The Edge, on peut voir une construction étonnante, The Vessel, mi-bâtiment mi-sculpture (mais actuellement fermé à cause d’un trop grand nombre de suicides…).

De Hudson Yard, on s’est embarqués sur le 33e street pour rejoindre le Madison Square garden, la célèbre salle de sport et de concerts, un bâtiment toute rond dans l’axe de l’Empire State Building, auto-proclamé « stade le plus célèbre du monde » (Rien que ça ! Le Maracana de Rio, entre autres, appréciera).

De l’extérieur, c’est vite vu, mais on est revenu pour voir un match de basket des New York Knicks, contre Portland. C’est la deuxième fois qu’on voit un match de NBA après celui à Oklahoma City il y a quelques années, et celui-là nous a bien plu aussi mais tout ce qui entoure le match nous a semblé encore plus délirant que dans notre souvenir : on savait bien qu’il y aurait des animations entre les quarts-temps, genre musique, danse et tout, on s’attendait moins à ce que chaque temps mort demandé par un coach soit l’occasion d’une animation de 2 minutes (DJ set, lancé de cadeau au mini canon, etc). Bref, là aussi c’est un spectacle total, sportif mais pas seulement.

NB : pour acheter des billets pour un match des Knicks, on peut passer par le site internet ticketmaster (le vendeur officiel de la NBA), mais il y a des frais élevés et on économise pas mal d’argent en achetant sur place au guichet du Madison Square Garden. Au guichet, nos billets pour des places pas si mal situées (tout en haut mais dans l’axe de la moitié de terrain) nous ont coutés 80 dollars (mais les prix peuvent fortement augmenter selon l’adversaire).

La statue de la liberté et Elis Island

Et bien sûr, on n’a pas quitté New York sans aller voir de plus près la statue de la Liberté, ainsi qu’Elis Island !

L’organisation est bien rodée (il vaut mieux vu les foules transportées chaque jour) avec un système de ferrys qui font la rotation dans le sens Manhattan – Liberty Island – Elis Island – Manhattan (il y a aussi des départs depuis la rive de l’Hudson côté New Jersay). Avec le monde qu’il y a, il vaut mieux acheter ses billets avant de venir pour assurer le coup (la veille ou un peu plus en avance. On peut le faire en ligne sur le site de la compagnie officielle statue City cruise LIEN https://www.cityexperiences.com/new-york/city-cruises/statue/, le tarif est de 24,5 USD par personne, tout compris c’est-à-dire bateau + entrées). On doit choisir un horaire précis (sachant que le site affiche un départ par heure), mais en réalité une fois sur place c’est un ticket ouvert, on prend le bateau qu’on veut et il y a beaucoup plus de départs qu’annoncé (toutes les 15-20 minutes environ). Du coup, respecter la consigne de venir 2h en avance n’est pas impératif (ça tombait bien pour nous car on n’avait de toute façon pas capté cette consigne, on s’est pointés 15 minutes avant notre départ, et si on a raté de peu le bateau de 11h qu’on pensait avoir réservé, on est monté sur le suivant à 11h20, donc rien de grave).

Le circuit commence par 10-15 minutes de traversée vers Liberty Island, avec des vues superbes sur Manhattan d’un côté, la statue et l’upper bay de l’autre.

On descend sur Liberty Island, où on peut faire un tour de l’îlot, admirer la statue de près (et en option monter à l’intérieur pour ceux qui ont pris un billet spécial pour ça, on n’a pas fait), visiter le musée consacré à l’histoire et la création de la statue, boire un petit café (il y a un snack).

Une fois la visite terminée, on prend le premier ferry qui passe (ou le deuxième car il y a du monde), et on met le cap sur Elis Island, à quelques minutes de trajet. Là, nouvelle balade, sur les quais mais surtout dans le musée de l’immigration installé dans les anciens locaux qui ont vu défiler des millions d’immigrants venus d’Europe et d’ailleurs. Le musée est vraiment bien fait, avec plusieurs expositions, dont une sur les anciennes installations (zone de contrôle, de rétention, hôpital, etc), et surtout une assez saisissante consacrée aux immigrants, leur histoire, leur arrivée, leur métier une fois installé, etc. Un bon rappel, si besoin, que les USA sont un pays issu de l’immigration et de la richesse de sa diversité.

Voilà, pour le résumé de nos 3 semaines à New York City, c’est terminé ! C’est en train qu’on quitte la ville, direction Montréal au Canada, un trajet pour lequel on vous propose un post d’infos pratiques !

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